par Yvan Guéhennec
Les Celtes de l’Antiquité n’ont certes pas inventé d’alphabet original, mais ils ont su très tôt faire usage des écritures grecques et latines dans leurs échanges commerciaux avec leurs voisins méditerranéens.
Pour les Anciens Celtes, l’écriture avait le défaut de fixer, dans l’espace et le temps, des concepts liés à un autre monde que l’on ne saurait décrire de façon profane. Seule l’oralité, non saisissable, pouvait représenter le monde magico-religieux.
Néanmoins entre le IIIe et le VIIIe siècle, on utilise en l’Irlande un signaire : l’Ogam. Au pays de Galles, au IXe siècle, l’historien Nennius invente un alphabet et au XVIIIe apparaît le Coelbren, sous la plume du barde Iolo Morganwg.
Cet ouvrage retrace l’histoire de ces trois écritures.
ISBN : 978-2-915915-21-0
EAN : 9782915915211
Dépôt légal : avril 2008
Format : Dos carré collé – 70 pages
Dimensions (en cm) : 14,5 x 20,5
Prix TTC : 13 €
SOMMAIRE
Préface : l’écriture chez les Celtes
Chapitre I. L’Ogam
A. Les origines
B. Feda et aicme
C. Le Beithe-luis-nin
D. Comprendre les feda
E. Les inscriptions ogamiques
1. Présentation
2. La langue
3. Le formulaire ogamique
4. Les termes courants irlandais
5. Les noms de personnes et de peuples irlandais
6. Les noms brittoniques en Ogam
7. Les noms latins en Ogam
8. Exemples d’inscriptions ogamiques
F. L’évolution de l’Ogam
1. Le forfeda
2. De nouvelles évolutions : l’Ogam scolastique
G. Les véritables créateurs de l’Ogam
H. L’Ogam et la magie
I. Recherches étymologiques : Ogam, Ogma/Ogmios
J. Conclusion
Chapitre II. Le Coelbren
A. Présentation
B. Les origines
C. Le Coelbren et le Barddas
D. Le Coelbren
1. L’étymologie du terme
2. Le terme coel dans la littérature ancienne
3. L’origine du Coelbren
4. La naissance des coelbrenni
5. L’alphabet du Coelbren
E. Commentaire du Coelbren
F. /I\ : le Triban
Chapitre III. L’alphabet de Nennius
A. Nennius
B. L’alphabet de Nennius
C. Commentaire
Bibliographie